Si le temps pouvait vous donner un coup de fouet cervical, aucun mois ne serait plus douloureux que mai. Dans une grande partie du Canada, il s’agit d’un mois de sauts de température drastiques qui peuvent nécessiter de dégager de l’espace dans les placards pour les pulls en molleton ainsi que les débardeurs. Personne ne ressent le choc des pics de température soudains de mai comme les coureurs, en particulier ceux inscrits aux courses à la fin du mois ou au début de juin. Ces athlètes passent souvent les dernières semaines cruciales d’entraînement à des températures juste au nord de zéro, pour être giflés par une explosion brutale de chaleur et d’humidité de juillet lorsqu’ils s’élancent sur la ligne de départ.
Être prêt à courir dans la saison de grésillement qui approche à grands pas signifie acclimater votre corps maintenant. Découvrez ces quatre conseils pour prendre une longueur d’avance sur le temps torride avant que le mercure ne monte en flèche.
Superposez
S’habiller en fonction de la météo est un conseil judicieux toute l’année, et début mai est l’exception qui confirme la règle. Lorsque vous préparez votre corps et votre esprit pour les journées plus chaudes à venir, s’habiller pour l’inconfort est la voie à suivre. Superposer une veste supplémentaire, des chemises techniques et des collants de course pendant au moins deux courses par semaine – et idéalement en incluant votre longue course – aidera à augmenter la chaleur par une matinée froide. Ajouter des pièces non respirantes qui ne font généralement pas partie de votre garde-robe de course (les vêtements de pluie en plastique sont parfaits, si vous en avez) peut vous aider à vous acclimater à l’humidité ainsi qu’à la chaleur. Il est toutefois important de compenser la chaleur supplémentaire en ayant beaucoup d’eau à portée de main. Vous essayez d’entraîner votre corps à performer lorsqu’il fait chaud, pas lorsqu’il est déshydraté, et il est important de pouvoir étancher votre soif.

Allume la fournaise
Le fidèle tapis roulant sur lequel vous avez compté tout au long de l’hiver a tendance à commencer à accumuler de la poussière dès que la neige et la glace disparaissent au printemps. Ne le pliez pas et ne le glissez pas sous le lit pour l’instant, cela peut être la voie idéale pour l’acclimatation à la chaleur. Monter le thermostat et incorporer plus de courses sur tapis roulant dans votre semaine d’entraînement est un moyen efficace de se préparer à la course par temps chaud. Ceux qui n’ont pas de foyer en pâtiront un peu sur leur facture d’énergie, mais l’investissement en vaut peut-être la peine.
Laissez mijoter après votre course
Abandonnez le temps de recharge après la course et profitez-en pour continuer à travailler sur votre adaptation à la chaleur. L’un des moyens les plus efficaces d’y parvenir est de terminer votre course par une séance de sauna. Une étude récente montre qu’un traitement de sauna post-course de 30 minutes est efficace pour aider les coureurs de fond à s’adapter à la course par temps chaud. Transpirer en trempant dans un bain chaud peut également aider à l’adaptation à la chaleur pour ceux qui n’ont pas accès à un sauna.

Choisissez une destination de transpiration
Celui-ci nécessite la bonne combinaison de prévoyance et de jours de vacances inutilisés, mais planifier un voyage dans des climats plus chauds dans les semaines précédant votre course de fin mai peut faire des merveilles pour l’adaptation à la chaleur. Si vous avez réservé un voyage dans le sud dans le but principal de vous entraîner par temps chaud, méfiez-vous de l’envie de le traiter trop comme des vacances, ou vous pourriez gâcher une opportunité d’entraînement unique et efficace. Assurez-vous également de ne pas trop vous éloigner de votre fuseau horaire local – vous ne voulez pas lutter contre le décalage horaire ainsi que la chaleur et l’humidité le jour de la course.