Les incendies de forêt dévastateurs qui ont déplacé des milliers de personnes en Alberta ce mois-ci ont également entraîné des problèmes respiratoires moins graves, bien qu’assez graves, à l’extérieur de la région immédiate et dans d’autres parties du pays. Les particules de la fumée des feux de forêt et d’autres polluants peuvent avoir un impact sur la santé même lorsqu’elles ne sont pas visibles à l’œil nu. La qualité de l’air devrait être une préoccupation particulière pour les coureurs, car un exercice extérieur intense peut aggraver les effets des polluants atmosphériques. Même lorsque vous partez courir sous un ciel bleu éclatant, il est important de tenir compte de la qualité de l’air dans vos plans d’entraînement. Voici comment:
Vérifiez les chiffres
La cote air santé (CAS) est un outil utile qui offre un aperçu de la qualité de l’air actuelle et prévue à l’aide d’une simple échelle numérique. Bien que les données qui entrent dans la CAS soient complexes – prenant en compte les niveaux d’ozone, de particules et de dioxyde d’azote – l’image qu’elle offre pour votre région du Canada est simple. Une lecture de zéro à trois signifie un faible risque pour la santé, quatre à six indique un risque moyen, sept à 10 présente un risque élevé et tout nombre supérieur à 10 indique un risque très élevé. Les lectures actuelles pour votre région, ainsi que les prévisions horaires de la qualité de l’air pour les prochaines 24 heures, peuvent être trouvées ici. Les lectures de la CAS sont également accessibles via l’application gratuite MétéoCAN du gouvernement du Canada.
Le SIRC et Santé Canada sont heureux de partager le module CAS, qui vise à mieux éduquer les dirigeants sportifs sur la sécurité des participants pendant les périodes de mauvaise qualité de l’air.
Suivez le module et commencez à faire connaître la CAS dans votre communauté pic.twitter.com/pKs7k2XNKZ
— Centre de ressources d’information sur le sport (@SIRCtweets) 25 février 2023
Agir sur les informations
Les chiffres ne fournissent qu’une partie de l’image, bien sûr – il est important de savoir comment agir en conséquence. Le Centre de ressources d’information sur le sport s’est associé à Santé Canada pour offrir des conseils sur ce que les coureurs d’action, les entraîneurs et les organisateurs d’événements sportifs devraient envisager de prendre en réponse aux lectures de la CAS. Ils recommandent que les exercices et les événements en plein air soient annulés, reportés ou déplacés à l’intérieur lorsqu’un IQSA dépasse six. Des lectures entre quatre et six indiquent que l’exercice en plein air peut continuer, mais ceux qui ont des conditions médicales préexistantes telles que l’asthme doivent faire attention à ne pas se surmener et rester attentifs aux symptômes tels que les étourdissements, les maux de tête et les difficultés respiratoires. Une lecture de trois et moins, quant à elle, signale une fenêtre idéale pour les événements sportifs en plein air et les exercices en termes de qualité de l’air.
Avec la saison des sports de plein air qui approche à grands pas, il est temps d’avoir des conversations avec votre équipe sur la sécurité des athlètes et la qualité de l’air.
Le CSARS et Santé Canada sont votre première source d’information sur la CAS.
Vous pouvez aider à purifier l’air sur la CAS dans votre club pic.twitter.com/oNCCPPo7Tz
— Centre de ressources d’information sur le sport (@SIRCtweets) 26 avril 2023
Minimiser les risques
Les coureurs peuvent être particulièrement sensibles aux effets d’une mauvaise qualité de l’air et devraient envisager de prendre des mesures pour minimiser les risques, même lorsque les numéros CAS sont faibles. Respirer par la bouche, courant pour beaucoup lorsque l’on s’attaque à un rythme supérieur à un effort facile, entraîne une plus grande consommation d’oxygène et potentiellement l’inhalation de plus de polluants. Cela peut être aggravé lorsque vous suivez un itinéraire qui se faufile à travers des zones industrialisées ou des rues de la ville encombrées par la circulation. Pour éloigner les inquiétudes concernant la qualité de l’air, envisagez de planifier vos efforts les plus intenses pour les jours où la prévision de CAS est inférieure à quatre. Si vous prévoyiez d’accumuler des kilomètres dans une zone urbaine animée mais que la lecture de la CAS indique un risque moyen pour la qualité de l’air, il pourrait être utile de changer votre entraînement et de rediriger votre course vers les sentiers. Si s’échapper de la ville n’est pas une option, programmer vos courses tôt le matin ou tard le soir pour éviter les périodes de circulation dense est une option pour respirer un peu plus facilement tout en vous assurant de parcourir vos kilomètres.